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Lifting du couChirurgie du visage

Ce lifting est discuté lorsque le patient, devant le miroir, corrige par une traction verticale vers le haut des pommettes, certaines des disgrâces liées au vieillissement.

Applications du lifting du cou

Le lifting fait depuis longtemps l'objet de procédés bien connus du monde médical. Il s'agit toujours de corriger le vieillissement de la face et du cou. Selon l'objectif, deux méthodes sont généralement retenues par les chirurgiens plasticiens : le lifting cervico-facial et le lifting centro-facial, les deux procédés, pouvant être associés. Le premier procédé (lifting cervico-facial) concerne le cou, les joues et les tempes. Ce procédé est décrit dans une page séparée. Le second procédé (lifting centro-facial) concerne les paupières inférieures, les cernes et les pommettes.
À noter que l'assurance-maladie ne prend pas en charge le lifting centro-facial.

Préparation pour une chirurgie du visage

Le praticien élaborera un bilan pré-opératoire. Deux jours avant l'opération (au plus tard), une consultation a lieu avec le médecin anesthésiste. Il conviendra de stopper toute prise d'aspirine, quelle que soit la forme, dix jours avant l'opération. Les cheveux seront lavés le jour précédant l'opération et toute trace de maquillage sera enlevée. Dans les six heures précédant l'opération, le patient observera un jeûne total (ni nourriture, ni boisson).

Le déroulement de l'opération pour un lifting du cou

Le chirurgien pratique généralement deux incisions. La première part de la paupière inférieure (sous les cils) pour se prolonger jusque la patte d'oie. La seconde part de la chevelure de la tempe. Ces incisions se font des deux côtés de la face. Le praticien peut alors décoller le tissu conjonctif qui entoure les os. En fonction du chirurgien, les pommettes seront suspendues verticalement par l'intermédiaire de fils, ou d'ancrages résorbables. Au final, l'excédent de paupière inférieure est retranché. L'opération dure généralement moins de deux heures. Un pansement provisoire absorbant est apposé. Pour plus de discrétion, certains chirurgiens préfèrent éviter l'incision temporale. Ils ne font qu'une seule incision à partir de la paupière inférieure, (sous les cils) jusqu'à la patte d'oie. La pommette est décollée au niveau du tissu conjonctif qui entoure les os. La peau est alors retendue (redrapage) verticalement, mais ne concerne pas la partie latérale de la pommette, ce qui évite un lifting temporal. Les pommettes sont suspendues comme dans les autres procédures. Cette procédure ne concerne donc pas la région temporale.

Les résultats suite à un lifting du cou

Même si le résultat est manifeste dans les deux mois, ce n'est qu'au bout de trois à six mois que le processus sera totalement achevé. Le maquillage recouvre aisément d'éventuelles petites cicatrises sous les cils qui s'estompent dans les trois mois. La chevelure dissimule la cicatrice temporale, même lorsqu'elle est plus marquée, mais celle-ci peut mettre six mois à s'estomper. Le lifting centro-facial rajeunit le visage sans pour autant créer d'effet disharmonieux. L'effet est « naturel ». Le mental suit naturellement cette sensation de bien-être retrouvé, même si l'épreuve du temps n'est pas arrêtée pour autant. Le résultat peut néanmoins être prolongé par des soins de l'épiderme au laser ou autres lampes pulsées. Des injections de complément (type toxines botuliques) peuvent aussi prolonger ces bénéfices. À terme, une légère intervention ultérieure peut s'avérer nécessaire.

Le but

Lorsqu'une personne se sent obligée d'étirer la peau jusqu'aux pommettes pour contrer le vieillissement, le lifting peut être envisagé. Mais cette technique ne s'applique pas à tous ; c'est au chirurgien qu'en revient la décision. Elle peut être synchronisée avec une autre technique la lipo-structure du visage ou le lifting du cou. Certaines thérapeutiques peuvent aussi agir en complément (injection de produit de comblement – type acide hyaluronique, laser, dermabrasion, injection de toxine botulique, peeling, etc.). Il ne s'agit pas de changer l'apparence mais seulement de procurer un certain rajeunissement.

Le choix de l'anesthésie

TYPE D'ANESTHÉSIE
Le chirurgien dispose de deux options pour pratiquer un lifting centro-facial ; anesthésie générale ou anesthésie locale « approfondie » dite anesthésie vigile (tranquillisants injectés par voie intraveineuse. Avant l'opération, le médecin anesthésiste s'assure qu'il n'existe aucune contre-indication.

L'HOSPITALISATION
Cette opération peut requérir une hospitalisation pendant 24 heures ou être simplement réalisée en ambulatoire. il suffit alors de rester quelques heures en milieu hospitalier.

Après une chirurgie du visage

Il est possible de quitter établissement le soir ou le lendemain. Aucun pansement n'est nécessaire. Le praticien peut prescrire un collyre hydratant ainsi que des antalgiques ou des anti-inflammatoires. Le repos est exigé au cours des premiers jours, et les efforts doivent être limités.
À ce stade, il n'y a aucunement lieu de s'inquiéter d'une hypercorrection, d'un gonflement (pouvant s'accentuer rapidement (surtout le second jour), avec des traces qui ne sont pas toujours symétriques ou encore de bleus du côté des paupières, voire d'une rougeur de l'œil, ou encore d'une sensation indéfinissable autour des orbites.
Il est en effet préférable d'accentuer les corrections pour un meilleur résultat ; de surcroît, l'œdème en lui-même crée une gêne supplémentaire qui disparaîtra au bout d'une dizaine de jours.
Selon les zones, les ecchymoses se dissipent plus ou moins lentement, quelques semaines au plus. La sensation de gêne s'estompe au cours des mois.
Les cicatrices se nichent en général sous les cils et parmi les cheveux. Une légère cicatrice sous la partie externe des cils se fond dans le maquillage au bout d'une bonne semaine et disparaît petit à petit.

CHRONOLOGIQUEMENT :
  • Le ou la patient(e) reprend contact avec ses intimes au bout d'une semaine,
  • Au bout de deux semaines, muni(e) de lunettes de soleil, le cercle des amis est à nouveau fréquentable.
  • Pour reprendre une vie sociale normale, il faut patienter au minimum un mois (hors éventuelles complications, évidemment).

Les attentes partiellement satisfaites après une chirurgie du visage

DANS CE CHAPITRE, ON RETROUVE ESSENTIELLEMENT :
  • La présence d'un œdème qui perdure au bout de quelques mois, ce qui nécessitera une série de massages.
  • Des tissus qui se relâchent par endroits.
  • Des cicatrices qui ne disparaissent pas suffisamment ou qui provoquent une chute de cheveux locale ; une simple retouche chirurgicale ultérieure réglera le problème.

Quelles complications après une chirurgie du visage ?

Tout acte médical implique un risque, aussi minime fût-il, le lifting centro-facial n'échappe pas à cette règle car il s'agit bel et bien d'une intervention chirurgicale. Deux types de complications peuvent surgir, selon qu'elles sont liées à l'anesthésie ou à la chirurgie elle-même.
Les risque liés à l'anesthésie ont été énoncés lors de la consultation avec le médecin anesthésiste. Des réactions imprévisibles peuvent en effet surgir, avec plus ou moins de gravité. Mais aujourd'hui, si l'anesthésie est pratiquée par un médecin anesthésiste intervenant dans un milieu chirurgical, ces risques sont devenus négligeables.
Au cours des deux dernières décennies en effet, les progrès en matière d'anesthésie ont été considérables, tant au niveau des produits qu'à celui des méthodes de surveillance. Chez une personne saine et en dehors de tout cadre d'urgence, on peut considérer que la sécurité est optimale.
Pour le geste chirurgical lui-même, le fait de choisir un chirurgien plasticien qualifié et compétent vous préserve de tout risque inconsidéré, tout en sachant, bien entendu, qu'il n'existe pas d'intervention sans risque.
Lorsqu'il est fait dans les règles, le lifting centro-facial n'entraîne pratiquement jamais de vraies complications. Les patients se félicitent presque toujours d'y avoir recouru.

POUR LE PRINCIPE, IL FAUT TOUTEFOIS CITER LES COMPLICATIONS POTENTIELLES.
  • Des hématomes peuvent surgir. Ils sont en général sans gravité et doivent être résorbés si trop visibles.
  • Une légère nécrose cutanée pourrait altérer la cicatrisation. Ce phénomène très épisodique concerne surtout les fumeurs.
CES COMPLICATIONS SONT TRÈS RARES, D'AUTANT QUE LE DÉCOLLEMENT S'EFFECTUANT EN PROFONDEUR.
  • La branche temporale du nerf facial peut se trouver provisoirement paralysé. Ce nerf déclenchant l'élévation du sourcil, une sorte d'asymétrie peut s'observer. Grâce à la toxine botulique le phénomène reste invisible jusqu'à la récupération de la fonction. Mais il est déjà arrivé que cette paralysie soit défiitive.
  • L'éventuelle perte de sensibilité de la lèvre supérieure se résorbe en général au bout d'un certain laps de temps.
  • L'apparition de cicatrices trop importantes ou qui même s'élargissent ou évoluent de manière imprévisible est tout à fait rare à ce niveau. Elles entravent évidemment le bénéfice esthétique et font l'objet de traitements qui peuvent être longs.
Lorsque les conditions d'asepsie sont respectées, les infections sont rarissimes.
Une rétraction de la paupière inférieure (ectropion) peut surgir dans les jours ou les semaines qui suivent l'intervention. Il faudra alors une seconde intervention pouvant même comprendre une greffe de peau. Mais en général de simples massages suffisent à rétablir un relâchement cicatriciel. Ce phénomène est rare mais il faut le traiter pour éviter tout risque d'irritation ou d'inflammation oculaire . L'œil peut aussi sembler plus rond.
Il convient donc, sans les surévaluer, de prendre conscience des risques liés à toute intervention chirurgicale, même la plus simple. Un chirurgien plasticien qualifié dispose de la compétence nécessaire pour limiter au maximum ces complications et être en mesure de les traiter, si jamais elles devaient surgir.
Jusqu'au moment de l'intervention, vous aurez toujours le loisir de poser des questions au praticien, qui s'empressera de vous y répondre soit au cours de la consultation suivante, soit par téléphone.

Fumer augmente le risque de complications chirurgicales de toute chirurgie. Arrêter de fumer 6-8 semaines avant l'intervention élimine ce risque supplémentaire.Si vous fumez, parlez-en à votre médecin, votre chirurgien et votre anesthésiste ou appelez la ligne Tabac-Info-Service au 3989 pour vous aider à réduire les risques et mettre toutes les chances de votre côté.
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