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IMPLANTS ZYGOMATIQUES : UNE SOLUTION SIMPLE

Il y a quelques mois, l'équipe de la Villa Montesquieu a réalisé une «première» chirurgicale en Aquitaine au sein de la Villa Montesquieu. Cette intervention permet une réhabilitation rapide de patients édentés.

D'où provient l'idée de ce ped'intervention ?
La curiosité scientifique, tout simplement. Associé avec un chirurgien dentiste, le Dr Cyril Gaillard, qui pratique presque exclusivement de la chirurgie dentaire esthétique, nous collaborons de plus en plus pour travailler sur le sourire. Grâce à cette double compétence, nous nous sommes donc tout naturellement intéressés à la réhabilitation des édentés. Il existe un traitement peu répandu mais rapide et efficace permettant de limiter les absences professionnelles répétées pour ces patients. Il s'agit de la mise en place d'implants dits «zygomatiques». En effet, le traitement classique (et efficace d'ailleurs) nécessite plusieurs mois de traitement et plusieurs interventions. Le Dr Malvez, chirurgien belge est une des pionnières de cette chirurgie. Nous sommes allés en équipe nous former auprès d'elle.

En quoi consiste cette intervention ?
Schématiquement, pour pouvoir poser des implants au niveau du maxillaire supérieur (refaire les dents du haut), il faut assez d'épaisseur osseuse pour que ces implants s'intègrent bien. Quand cette épaisseur d'os est insuffisante, le traitement classique consiste à prendre de l'os, naturel ou artificiel et de le greffer avant de positionner des implants dentaires dans ce « nouvel » os.

Plusieurs séances de greffe peuvent être nécessaires pour obtenir l'épaisseur désirée. Cela peut donc prendre plusieurs mois. L'alternative à cette technique est la mise en place d'implants en un lieu où l'os ne se résorbe pas et est très dense, donc solide. Le zygoma (os malaire) qui est l'os de la pommette, possède ces caractéristiques. Nous implantons entre 2 et 4 implants par zygoma par voie buccale sous anesthésie générale. Dès le lendemain, il est mis en place une prothèse dentaire provisoire qui est vissée sur ces implants, le temps que l'oedème diminue et que la cicatrisation se fasse. Le patient peut manger dès le lendemain. L'aspect esthétique du sourire est déjà excellent. La prothèse définitive est mise en place quelques mois plus tard au cabinet, elle s'adaptera ainsi parfaitement bien aux tissus cicatrisés.

Comment se prépare une telle intervention ?
Le patient est vu plusieurs fois en consultation par les deux praticiens, parfois en consultation pluridisciplinaire. Des examens biologiques et morphologiques sont réalisés. Un scanner 2D et 3D permet de bien calibrer les implants et les vecteurs d'introduction. Une photographie 3D, grâce au vectra X3, permet d'effectuer un bilan morphologique esthétique. Paradoxalement, les patients n'ont pas toujours conscience que le fait d'être édenté a un impact esthétique important sur l'ensemble du visage.

"Grâce à cette double compétence, nous nous sommes donc tout naturellement intéressés à la réhabilitation des édentés."

Quelles sont les suites opératoires ?
Le patient a un traitement qui permet de diminuer les risques de sinusite et d'oedème. Il n'y a presque pas de douleur. L'alimentation est mixée un certain temps. Il existe peu d'ecchymoses mais il y a un oedème des joues qui persiste un peu. Paradoxalement, cet oedème a un effet esthétique positif car ces patients ont souvent les joues un peu creusées et cela leur donne un effet « bonne mine ». Il y a des rendez-vous réguliers afin de surveiller la cicatrisation et un scanner est réalisé au 4è mois.

À votre avis, pourquoi cette intervention n'est-elle pas souvent pratiquée en France ?
Il existe plusieurs raisons, je pense. D'abord, la méconnaissance de cette technique par de nombreux professionnels de santé et les patients édentés eux-mêmes. Ensuite, il faut une proximité entre un chirurgien dentiste et un chirurgien plasticien ou maxillo-facial afin de pouvoir bien préparer le projet thérapeutique. Je pense aussi qu'il faut avoir été formé pour cela, ce qui nécessite quelques déplacements auprès de chirurgiens qui ont l'expérience de cette technique. Il faut un investissement, synchrone, de temps et de moyens de la part des deux praticiens.

Existe-t-il des avantages esthétiques de cette technique par rapport à l'autre, plus classique ?
Quelques corrections esthétiques sur le visage peuvent être pratiquées en même temps que la mise en place des implants, si cela ne rallonge pas trop la durée de l'anesthésie générale, comme la chirurgie esthétique des paupières par exemple. Mais un des avantages certains est que l'on retrouve une avancée de la lèvre supérieure, qui est mieux calibrée que par les autres techniques. Or cette projection de la lèvre supérieure est un élément important du rajeunissement médio-facial ; elle est souvent couplée à une résection de la lèvre blanche supérieure dont l'intérêt n'est plus à prouver (v. article p.18) mais reste mal connu.

Le coût de cette intervention est-il plus important que celui engendré par des techniques plus classiques ?
Non, en général, le coût est moindre. Il y a tout simplement moins d'interventions, ce qui a des répercussions évidentes.
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ISSN : 2118-4941 - Tous droits réservés SAS ORNORM
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