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Le Docteur Sylvie ABRAHAM, chirurgien qualifié en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique auprès du conseil national de l'ordre des médecins est à votre écoute.
Il vous renseignera et répondra à toutes vos interrogations concernant les différentes interventions de chirurgie plastique.
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L’INTIMITÉ RETROUVÉE
LE PUBIS DE L’OBÈSE

En Occident, les parties intimes le deviennent de moins en moins. Elles se dévoilent. L’Internet y est certainement pour quelque chose… La vague de l’épilation intégrale à laquelle on assiste a pour conséquence de mettre en lumière des contours qui, auparavant, étaient estompés. Ces parties, autrefois « honteuses », constituent désormais un élément de la physionomie à part entière. Il était donc logique que la chirurgie esthétique fût mise à contribution, en particulier dans les cas d’obésité.

Dr. Abraham, femme et homme : même combat ?
DEUX CAS DISTINCTS : LA FEMME ET L’HOMME

Les aspirations de la femme et de l’homme en matière de chirurgie intime sont diamétralement opposées. C’est habillée que la femme sera plutôt gênée par des bombements qui peuvent lui donner une allure masculine. C’est nu que l’homme sera gêné, la graisse entraînant un enfouissement du sexe qui peut aller jusqu’à le faire disparaître.
On s’orientera donc plutôt vers une réduction chez la femme, alors que chez l’homme, on cherchera à dégager le sexe.
Chez la femme, un relief trop important peut, on le voit, créer un inconfort psychologique (ce relief pouvant aussi bien toucher la femme obèse que la femme mince, d’ailleurs). Cette bosse mal placée peut provenir d’une masse graisseuse excessive, mais aussi de grandes lèvres surdimensionnées (« pied de chameau »).

MONT DE VÉNUS, MONT DE PÉNIL
D’une manière générale, le pubis – c’est-à-dire le mont de Vénus chez la femme et le mont de pénil chez l’homme – reste une zone largement ignorée, car il se trouve à la frontière des zones anatomiques ayant pu faire l’objet d’interventions liées à l’obésité : abdominoplasties, lifting des cuisses, poignées d’amour…
Or le pubis est une zone importante qui englobe un os, du tissu graisseux, le derme et une pilosité. Il s’agit d’une entité anatomique indépendante du ventre, située sous le pli abdominal inférieur. Les masses qui seraient en surcharge à l’ « étage » supérieur peuvent être entraînées vers le bas. Chez l’obèse, la surcharge graisseuse abdominale va former un tablier abdominal qui cache le pubis. Chez la femme assise, il repose sur les cuisses, macérant sous le tablier, avec les inconvénients qui en découlent.
Si cette surcharge de la zone abdominale a été parfaitement résorbée par une intervention, il peut néanmoins demeurer une ptose du pubis ou une ptose des grandes lèvres (ces ptoses pouvant aussi provenir de l’âge). On parle alors de vulvo-ptoses.

UN OUBLI FÂCHEUX
En effet, cette zone est presque toujours laissée de côté lors de ces procédures, alors qu’il faudrait les traiter en même temps. Toute consultation en vue d’une réduction de l’obésité devrait prendre en considération la zone pubienne. Il faudrait qu’on établisse, en quelque sorte, une « politique » du pubis !
 

1) CHEZ LA FEMME

Si l’on décide d’intervenir sur une vulve noyée dans l’hypertrophie graisseuse, les procédures sont certes classiques, mais très délicates : il paraît au départ assez simple de procéder à une lipo-aspiration et à une résection de la peau. Mais attention, ces gestes vont « verticaliser » la vulve, relevant le clitoris. Or si le clitoris est amené à frotter la lingerie, l’inconfort peut être insupportable.

RÉSECTIONS BI-AXIALES
Il convient donc d’élaborer un plan précis car remonter le pubis, on le voit, n’est pas la clé du problème.
Ma solution consiste à diminuer légèrement l’excédent de la peau en procédant à des résections biaxiales (en forme de V), de manière à étirer les tissus à la fois verticalement et horizontalement. Autrement dit, il faut agir simultanément sur trois dimensions, s’assurant que le positionnement de la vulve reste inchangé.
Ces gestes de « haute couture » ne sont, dans l’état actuel des choses, pas codifiés, et résultent de ma longue expérience dans ce domaine. Mais la chirurgie du pubis est en pleine évolution.

DES PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES
On voit donc que, chez la femme, chaque cas mérite une attention particulière et que les grandes lèvres ne sont pas forcément associées à l’intervention.
Mais très souvent, les grandes lèvres, même si elles ne sont pas déviées ou remontées, peuvent aussi être déformées ou ptosées.
Et là encore, rien n’est simple car nous sommes dans une zone terminale, avec toutes les particularités qui en découlent. De surcroît, il ne faut surtout pas qu’une résection mal calculée entraîne la zone pileuse dans le devers du sillon, forçant les poils à pousser vers l’intérieur !

COUSSINETS AUTOUR DU VAGIN
On peut mettre à profit l’intervention pour traiter un autre problème : le relâchement du vagin (suite à l’accouchement). Il suffit alors de récupérer la graisse autologue obtenue par une liposuccion et de la réinjecter autour des parois vaginales pour créer un capitonnage. Le vagin retrouvera alors une seconde jeunesse.
 

2) CHEZ L’HOMME 

VERGE ENFOUIE
Chez l’homme, la problématique est évidemment différente. Lorsque la verge est totalement enfouie dans de la graisse (sauf en érection) ou qu’elle est recouverte du tablier, lorsque le patient ne peut plus voir son propre sexe, il faut le désenfouir pour permettre une vie sexuelle normale. Une simple liposuccion du pubis peut s’avérer suffisante et, de plus, créer un allongement du sexe, sans qu’on ait touché la verge ! Il est également possible de récupérer la graisse autologue pour augmenter la masse de la verge qui, par son simple poids, se verra allongée. Cela dit, cette liposuccion, qui dure moins d’une heure, reste délicate car il faut soigneusement éviter de toucher les cordons spermatiques. 

L’esthétique du pubis est-elle universelle ?
Dans le monde oriental, il est de bon ton d’avoir un pubis bombé. La femme dodue « a la cote ». On voit ainsi que des imperfections peuvent être des armes de séduction. « La beauté fait gagner quinze jours », se consolait Talleyrand, qui n’aimait que les femmes souffrant (ou: bénéficiant !) d’un strabisme. Envers la même personne, un regard peut être fuyant, ironique ou… gourmand.